Notre avis : Cédric Klapisch nous touche avec ce conte sur l'ultra moderne solitude. Bien écrit, très bien pensé dans ses choix de cadres et bien interprété, avec "Deux moi", le réalisateur retrouve avec bonheur Paris et la figure (chère à son cinéma) du chat. Un beau film. CD.
Derrière ses airs de comédie romantique, "Deux moi" est presque une anti-comédie romantique : un film d'une infinie tendresse et humanité, qui raconte comment il faut d'abord s'aimer avant de peut-être pouvoir aimer autrui. C'est un peu niais sur le papier mais à l'écran, c'est beau, entraînant et d'un charme fou. - Ecran Large - Geoffrey Crété - 06/09/2019. La simplicité apparente de certaines oeuvres n'entache en rien la profondeur de leur propos et la qualité de leur traitement. Cette remarque vaut pour "Deux moi", la dernière réalisation de Cédric Kaplisch [...]. - Positif - Yannick Lemarié. Mais si cette romance moderne nous touche, c'est en rappelant que la vie, naturellement, sans application ni géolocalisation, peut encore rassembler les êtres. - Télérama - Guillemette Odicino. Une romance 2.0 bouleversante. - Rolling Stone - Jessica Saval - 11/09/2019. On se promène un peu le vague à l'âme, mais avec le sourire aussi, dans cette variation contemporaine et éloignée de "The Shop Around the Corner" de Lubitsch, et après un prologue un brin long à la détente, on se laisse cueillir par l'humanité de tous les personnages de cette histoire, dont le centre névralgique est une épicerie de quartier, qui ressemble à un rêve ou une utopie réaliste. Celle que semble soumettre à nos yeux Cédric Klapisch, comme on fredonnerait tout bas un chant d'espérance. - Bande à part - Anne-Claire Cieutat - 10/09/2019