"Il faut saluer encore une fois l'originalité de Tigran Hamasyan [...] Ni cordes, ni batterie pour cette retraversée de la musique sacrée arménienne, mais l'excellent choeur de chambre de l'Etat d'Erevan, qui ressuscite avec lui les hymnes fondateurs de saint Mesrop (362-440), les lamentations de Grigor Narekatsi ou encore les monodies de l'emblématique Komitas, prêtre du XIXe siècle. Ces chants entièrement réarrangés [...] composent une étrange nébuleuse liturgique, que viennent percer des voix d'anges, hautes et mélodieuses. Le piano de Tigran Hamasyan est étonnamment réservé, mais d'une fulgurante précision : ses métriques érudites font tout le sel du dialogue, au point que, souvent, on ne saurait du choeur ou de l'instrument lequel accompagne l'autre. Tendu de drame et de gravité, son rapport au sacré, mais aussi à son pays natal, laisse les coeurs transis de mélancolie." Télérama
Tigran Hamasyan s'engage dans une exploration extraordinaire de la musique religieuse arménienne. Il a sélectionné des hymnes et sharakans (des chants liturgiques de l'Arménie), les arrangeant pour voix et piano. Ces musiques, couvrant une période du Vème jusqu'au XXème siècle, trouvent une expression nouvelle et dramatique grâce à la force d'imagination et d'improvisation d'Hamasyan ainsi qu'à l'interprétation engagée du Yerevan State Chamber Choir, le principal choeur en Arménie.
Résumé :
"Il faut saluer encore une fois l'originalité de Tigran Hamasyan [...] Ni cordes, ni batterie pour cette retraversée de la musique sacrée arménienne, mais l'excellent choeur de chambre de l'Etat d'Erevan, qui ressuscite avec lui les hymnes fondateurs de saint Mesrop (362-440), les lamentations de Grigor Narekatsi ou encore les monodies de l'emblématique Komitas, prêtre du XIXe siècle. Ces chants entièrement réarrangés [...] composent une étrange nébuleuse liturgique, que viennent percer des voix d'anges, hautes et mélodieuses. Le piano de Tigran Hamasyan est étonnamment réservé, mais d'une fulgurante précision : ses métriques érudites font tout le sel du dialogue, au point que, souvent, on ne saurait du choeur ou de l'instrument lequel accompagne l'autre. Tendu de drame et de gravité, son rapport au sacré, mais aussi à son pays natal, laisse les coeurs transis de mélancolie." Télérama