Il signe là son premier concerto pour piano, une ouvre qu'il a choisi de ne pas jouer lui-même, mais d'écrire pour un autre, en l'occurrence Nicholas Angelich (pianiste qu'on a plus souvent entendu chez Brahms mais qui s'intéresse aux créations contemporaines). Résultat ce concerto titré « Different Spaces » comme en clin d'oil au « Different Trains » de Steve Reich, mais la comparaison s'arrête là, c'est véritablement une ouvre pour orchestre et piano, toute en pulsion, jamais néo-classique, à l'image du dernier mouvement allegro agitato, brillant.