Après avoir livré son Soul makossa en 1972, Manu Dibango enregistre cette même année un monstre musical à la fois étrange et majestueux : Africadelic En réponse à une commande de sons afro-urbains destinés à la télévision française et aux radios en recherche de musiques d'illustration pour leurs émissions, Manu Dibango entre en studio chez Mondiaphone, le label de librairie musicale de Louis Delacour. Se pliant volontiers à l'exercice de la composition pour l'image, le musicien enregistre dans des conditions rocambolesques les titres qui deviendront Africadelic et African Voodoo, sans soupçonner le devenir et les futurs succès que rencontreront ces deux merveilleux albums.